Température : 22 c Ensoleillé avec quelques nuages

Préparez-vous, j'en ai long à vous raconter. 

Premièrement, retour sur notre départ d'hier. Comme tout bon voyage à ses embûches, nous avons eux les nôtres. Étant donné le trafic fluide de Montréal avec ses quelques cônes oranges, nous avions décidé de prendre métro et autobus 747 pour se rendre à l'aéroport. Plusieurs personnes nous avaient dit que le système fonctionnait à merveille. Et bien je crois qu'un de nous quatre à une mauvaise étoile car après un trajet de métro sans problème, nous avons dû attendre plus de 30 minutes avant de pouvoir monter dans un autobus (Normand un peu plus et ma blague qu'on te téléphonerait pour que tu viennes nous reprendre se concrétisait). Premièrement, rendu à l'autobus, nous avons appris que nous devions payer le 10$ en monnaie et non en billet papier. N'ayant pas suffisamment de monnaie avec nous, nous avons dû retourner à l'intérieur du métro pour acheter nos billets. Un autobus de manqué. Deux autres autobus se sont pointés à l'arrêt mais sans qu'on puisse y monter car plus de place pour les bagages. Seule les personnes sans bagage y avaient accès. Un autre autobus tombe en panne sous nos yeux et doit donc repartir vide. Et voila qu'enfin notre moment de grâce arrive plus de 30 minutes plus tard. Conséquence de tout cela : arrivée tardive à l'aéroport, la ressource de "voyage vélo-Québec" qui devait nous remettre nos cartes de parcours est repartie, 8 avions d'air transat sont planifiées pour un départ dans un délai de 1h30 donc plus de 45 minutes à faire la file pour l'enregistrement, un autre 20 minutes pour passer la sécurité. Résultat : 8h25, c'est l'heure de l'embarquement, nous avons un urgent besoin de toilette et nous avons très faim. Nous décidons tout de même d'aller prendre une bouchée au salon VIP de Banque nationale. Conséquence, nous arrivons à la porte d'embarquement et tous sont déjà dans l'avion. Nous sommes donc les derniers à se faufiler à l'intérieur. Le pire est derrière nous se dit-on. Une fois assis dans l'avion, enfin une bonne nouvelle, le vol prendra 55 minutes de moins que planifié étant donné les bonnes conditions météorologiques . Après les fleurs, le pot : nous ne pouvons décoller immédiatement car l'aéroport de Toulouse n'est pas en mesure de nous accueillir aussi tôt. Nous devons donc attendre un peu avant de décoller. Oufff, le voyage est maintenant commencé, mais je n'ose pas penser à comment il se terminera. Je commence même à fabuler que nos vélos que nous avons laissés il y a 48 heures au cargo ne nous aient pas suivi. Je stress, je déprime, ... vive les vacances qu'ils disaient...


Bon après 6 heures d'avion, on croyait que nos petits problèmes étaient terminés ... et bien non. 3/4 heures d'attente pour passer les douanes à Toulouse et, et, ... et bien mes craintes se concrétisent, les vélos ne sont pas au rendez-vous. Après un autre heure d'attente à l'aéroport, on nous informe que nos vélos on été livrés au cargo plutôt qu'à l'aéroport. Nous devons donc partir en autobus, avec le camion VIDE qui nous suit pour récupérer nos vélos. Le chauffeur d'autobus ne sachant pas où se trouve exactement le cargo de l'aéroport, passe tout droit. On a du revenir et en prime, quelques tours complets de carrefour giratoire pour terminer le tout. J'ai mal au cœur.

Vous êtes déçus que ce soit terminé car vous en voudriez encore, et bien vous êtes exaucés. En arrivant au cargo, on nous avise que finalement, nos vélos sont rendus à l'aéroport. Nous devons donc retourner à la case départ, soit à l'aéroport. Le camion, toujours VIDE, retourne à l'aéroport avec tous les tickets de récupération des vélos. Nous, en autobus, nous attendons au cargo à savoir si le camion pourra récupérer les vélos ou si chacun devra retourner reprendre son vélo. Un autre 45 minutes d'attente. Moi qui n'a pas beaucoup de patience dans la vie, c'est une formation pratique en accéléré aujourd'hui. Bon le téléphone tant attendu : nous pouvons nous rendre à l'hôtel sans retourner à l'aéroport. Bravo. Pour récompense, un autre 1h30 d'autobus. 


Constat de la journée à date : il est 14h30, nous n'avons pas très bien dormi en avions la nuit précédente, nous n'avons toujours pas mangé depuis ce matin et .... nos vélos sont toujours en boite, donc pas fonctionnels pour demain.


JE CONFIRME, les avions et les aéroports, c'est la partie la plus désagréable des voyages.


15h30, est venue le moment de monter nos vélos. Pour Linda, Michel et moi, grâce à nos SUPERS sacs, c'est une affaire de 15 minutes et on en parle plus. Pour Raymond, avec son ... quelconque sac ... c'est un autre pair de manche ... tant pis pour lui, qu'il se débrouille.


Ben non, vous savez bien qu'on l'a aidé. C'est juste qu'on a installé son siège à l'envers. Demain, il devra donc s'assoir de dos et pédaler de reculons pour avancer. Une chance qu'il a maintenant un petit miroir sur son casque qui lui permettra de voir où il va. Mais il verra encore mieux d'où il vient. OK sans blague, son vélo est très bien monté... enfin j'espère. Nous auront la certitude demain ... c'est à suivre. Un petit détail, première crevaison pour Raymond tout simplement en allant porter son vélo au garage. Et mettons ça sur la fatigue, il essaie de gonfler ses pneus sans dévisser les valves (à 2 reprises). Ça promet pour le reste des vacances.


Ce soir souper de groupe, ça nous permettra de connaître tout le monde. Un statut demain.