18/10/2015 Jour 10 Port-Elisabeth - Durban

Aujourd'hui encore un bip, bip, bip ... d'avion. Mais le vol ne durant qu'une heure 15 minutes, je ne devrais pas avoir trop de problèmes avec le manque de sommeil et le décalage horaire. Vol interne entre Port-Elisabeth et Durban. 

En partant de l'hôtel en autobus, Alain échappe sa bouteille de crème solaire. Résultat : il éclabousse les sièges, les vitres (mauvais timing, on visite la ville de Port-Elisabeth ... en autobus), les gens autour et son pantalon a un endroit que je qualifierais de douteux. N'oubliez pas que de la crème solaire c'est ... crémeux et que l'on part pour l'aéroport (il y a beaucoup de monde dans un aéroport). C'est l'heure du "Tide to go". Alain passera donc l'heure de vol à crémer (ou "décrémer") son pantalon.

Avant le départ, visite de la ville de Port-Elisabeth. Une ville de 1,5 millions d'habitants, surnommée la ville des vents. Fondée en 1820 par Sir Rufane Donkin qui donna à la ville le nom de sa femme. Le nom ne représentant pas vraiment l'Afrique du Sud, celle-ci est présentement en processus pour être renommée NELSON MANDELA BAY. Il y a déjà certaines pancartes dans la ville mais le processus est très long pour le côté international (cartes géographiques par exemple) et prendra encore 5 ans au moins. 

C'est l'heure de prendre l'avion. A mon tour, à l'embarquement, d'échapper ma bouteille d'eau. Le groupe trouve qu'on est une "belle famille" ... de gaffeur. Avouons tout de même que de l'eau c'est moins pire que de la crème. 

En après-midi, visite de la ville de Durban (en entrant dans l'autobus, les gens s'éloignent de Jocelyn car c'est le seul de la famille qui n'a pas fait de gaffe aujourd'hui) : ville exotique, fleurie et cosmopolite ou se mêle les influences anglaises, indiennes et africaines. Ville d'environ 3,5 millions d'habitants, fondée en 1842 dont la population est majoritairement indienne. Saviez-vous que Gandhi a vécu à Durban durant 20 ans. Débarqué en 1893, un diplôme d'avocat en poche, il s'engage aussitôt dans la vie politique sud-africaine. Il retourne en Angleterre en 1914 pour ne plus jamais revenir en Afrique. 

En fin de journée, plage et baignade dans l'océan Indien.

Pour souper : repas succulent dans un restaurant situé dans un ancien bateau avec comme vue un immense aquarium contenant une cinquantaine de gros poissons dont plusieurs requins. Fabuleux. Nous avions l'impression qu'ils étaient presque à notre table. Désolé pas de photos de requins car Alain a oublié la pile de son appareil photo à l'hôtel (encore lui ... Hi hi hi)