2 septembre 2022

Température à Petite-Pierre : 28 degrés mais seulement 13 ce matin.

Oh wow, deuxième journée sans décision matinale (la je sens que je me repose enfin … il est temps, on est rendu au 2/3 du voyage). Donc aujourd’hui trajet de 65 km en passant par les villes de La Petite-Pierre, Struth, Diemeringen, Montbronn, Enchenberg, Siersthal, Volmunster, Lengeksheim, Bitche (dénivelé de 605).


Ce matin nous partons pour la première fois avec nos manches Raymond et moi. Si Claude veut geler, c’est son choix. Après seulement 17 km, les manches ont pris le bord … du sac.


Raymond n’a toujours pas bien dormi cette nuit, alors je crois qu’il trouve les côtes un peu plus hautes que Claude et moi ce matin (ça lui apprendra à pas dormir).


Struth : On continu dans les gentilés : comment appelle-t-on les gens de ce village : des « c’tu toi (genre est-ce que c’est toi en bon français). Pour vrai, des Struthois (bon j’avais oublié un R, je vais mettre ça sur ma dyslexie). La ville possède un « banc reposoir » datant des années 1856 a l’entrée de la ville (il ne semble pas très reposant selon moi (voir la photo). Ça ressemble plutôt à un grand cadre pour photo.


Montbronn : Je croyais être de retour dans mon patelin sur la rue Montbrun à Boucherville. Mais non (fiou…).


Enchenberg : Sobriquet des habitants :Enschebärje Hawerspatzen, « les moineaux pilleurs d’avoine d'Enchenberg ». Il y a bien longtemps, une équipe de moissonneurs d’Enchenberg battait de l’avoine dans l’aire de leur grange. Voici qu’un hardi moineau s’empara d’une graine et voulut l’emporter. Mais déjà les battants du portique avaient été fermés, et la chasse à l’effronté voleur commença à coups de fléaux (Instrument à battre les céréales). Un prêtre de passage, alerté par les cris, vint ouvrir tout doucement un battant pour y voir. Le moineau partit aussitôt et hélas l’homme curieux reçu, par mégarde, un grand coup de fléau sur la tête, dont il mourut. Sans s’occuper de leur victime, les batteurs couraient et continuaient la chasse, et ils purent enfin abattre le malheureux oiseau, qui s’était réfugié dans une haie. Triste histoire. Nous arrêtons prendre un café (wow un café ouvert à 10h30. C’est certain qu’on était ses premiers clients de la journee).


Lengeksheim : On dit que c’est un village rural. Je confirme, à 206 habitants, on s’est même pas rendu compte qu’on est passé à vélo.


Bitche : Je pense à plusieurs synonymes pour cette ville : Garce, Chienne, Salope, Catin, Pute, Traînée, Pétasse, Poufiasse … (bon je crois que vous avez compris). Mais je vous confirme que la ville ne reflète pas son nom car je n’ai vue aucune fille de rue (ah, je l’avais oublié celui-là) lors de notre passage. Vous voyez, ma pratique de l’autre soir à Saverne, c’était pour ici. C’est notre ville hôte pour les 2 prochains soirs (Alors Anne et Louise, ne vous inquiétez pas pour vos chums, ils seront tranquille). Nous arrivons à destination à midi 15. On dine et on apprend que le guide a eu un problème avec le camion, il a du changer de camion ce qui fait qu’il ne sera à l’hôtel avec les bagages que vers 15 ou 16 heures. Nous décidons donc de reprendre notre vélo et d’aller explorer la ville si non on aura le temps de boire au moins 4 bières avant d’avoir nos bagages et ça, sa n’inspire pas de bon augure.


Une bière avant le souper (ma première des vacances (photo a l’appuie) tandis que les gars en ont pris au moins 12). Souper à l’hôtel car aucun resto ouvert et pas trop loin pour des gens à pied. Au souper Raymond de me dire, je te sers le vin la première pas juste parce que tu es une dame mais aussi au cas où il y aurait des moustiques dans la bouteille. Il ne perd rien pour attendre.


Demain, ils annoncent de la pluie alors on réévaluera la situation demain. Bonne nuit à tous.