25 août 2022

Température à Mulhouse : 30 degrés très ensoleillé et très, très chaud.

Voyager avec un vélo, c’est toujours un peu plus compliqué. Nous devons transporter la totalité de nos effets en même temps (sac de cabine, valise de voyage et GROS sac de vélo). L’idéal serait de se transformer en pieuvre pour la durée du trajet. Comme ça, nous aurions assez de mains pour tout contrôler (nos 3 bagages, le passeport et le billet d’avion) et surtout, ne rien oublier (ça c’est juste pour moi). Mais bon, nous y sommes tous arrivés sans embûche.


À la base, il fallait trouver un transport qui pouvait prendre 3 passagers, 3 valises et surtout 3 sacs de vélo. Je vous confirme que ça ne rentre pas dans une CX5 ou une Outllander. Une chance pour nous, Claude, lui, a une vrai voiture. Il peut transporter 3 valises, plus 3 sacs de vélo ... et même 3 voyageurs et un chauffeur pour rapporter la voiture (Un énorme MERCI à Michel). Certains croiront que Claude a un camion 54 pieds. Et non, il a tout simplement une Caravane (MERCI Claude pour tout ce travail).


Ça part ben, ben, ben mal. Le transport à YUL s’est bien passé malgré un peu de trafic (1 heure au total). Mais à l’enregistrement au borne, tous va bien pour les 2 gars, et de mon côté, la borne ne veut pas me donner mon papier pour identifier mon bagage. Pas grave, le comptoir s’en occupera. On se présente au comptoir, on s’enregistre mais le tapis qui apporte les bagages à l’arrière est non fonctionnel (c’est parfait pour moi car ça me permet de penser à ne pas oublier mon passeport dans ma valise en consigne). Ils mettent donc nos bagages en attente … mais pas derrière le comptoir mais devant … un peu stressant que quelqu’un parte avec nos bagages.


L’'aéroport INTERNATIONAL de Montréal-Trudeau ne s’est pas améliorée depuis 3 ans. Le scan pour les bagages hors normes n'est toujours pas assez grand pour scanner les vélos. Il faut donc ouvrir chacun son sac de vélo, sortir chacun des objets pour les passer un par un dans le fameux scan trop petit. Donc souliers, casque, bouffe, outil, pneu, chambre à air, ..... mettez-en. Et par la suite, tout refixer avec des "tywrap". C’est comme ça depuis que je fais des voyages avec mon vélo. Bravo pour le volet international à Montréal. Nous n'avons jamais ce genre de problème en Europe et dans des aéroports beaucoup plus petits que Montréal (Ils ont des scans assez grands pour un vélo EUX) (bon c’est assez pour le chialage, après tout, on est en vacances). Oups, j’ai oublié une bonbonne de CO2 dans ma sacoche de vélo. Objet confisqué … snif, snif)


On poursuit avec un repas au salon VIP de L’aéroport sur le bras de Raymond (merci Raymond) (on va manger longtemps car il reste 2h40 avant le départ et ça c’est avant de savoir que l’avion a 45 minutes de retard).


Mise au point : Pour les gens qui m’ont vue mardi, je vous annonce que ma dyslexie a encore fait des siennes. Je n’avais pas le siège 2A mais bien 5A. Donc pas de première classe mais juste le premier siège de la classe ‘standard’ (zut, Michel Dubuc n’est pas celui que j’avais imaginé).


En attendant l’embarquement, Raymond va au toilette. Durant ce temps, je regarde le chargement des bagages dans l’avion. À son retour je lui dis : Raymond je crois que j’ai vu ta poche mais je suis pas certaine. Bon vous comprendrai que je parlais de sa valise style poche de hockey.  Nous voilà crampé tous les 3 en pensant à cette phrase sans contexte. On a bien rit.


Avant d’atterrir, quoi de mieux qu’un bon café pour commencer la journée. L’agent de bord fait le service et 1 minute plus tard, zone de turbulence. Devinez ce qui c’est passé… imaginez, le café est plein et d’immenses vagues commencent à se former dans mon verre. Je ne peux boire car trop de mouvement et trop chaud. Résultat : à chaque mouvement de l’avion, il déborde et le liquide bien chaud tombe sur mon siège et s’écoule sur mes jambes. En fin de compte je n’ai bu qu’un demi café et je me suis « crèmé » les jambes avec l’autre moitié. Le reste du vol s’est passé sans histoire jusqu'à Mulhouse (y était temps que les anecdotes arrêtes).


L’aéroport de Mulhouse dessert 3 pays (France, Suisse et Allemagne). Il faut donc sortir de la zone internationale à la bonne porte si non … tu te retrouves dans le mauvais pays. Je ne peux imaginer les problèmes que ça doit engendrer. Une longue lignée pour passer aux douanes ce qui fait que les bagages (y compris les vélos) étaient déjà arrivés dans leur carrousel respectif (donc pas d’attente de ce côté). On poursuit la journée avec un transfert, en autobus, de l'aéroport vers l'hôtel (35 min). Pour terminer l'épopée de cette journée, remonter nos vélos et une marche dans la ville pour se dégourdir les jambes. Un petit cocktail tous ensemble question de connaître nos compagnons de voyage, un souper et un énorme dodo … à 8h30.


Ah oui, en passant, ma cochambreuse est parfaite (pas dérangeante, pas chialeuse, pas difficile, …). Vous aurez deviné, je suis seule dans ma chambre pour 2 semaines (Youppi).


Bon, là, le voyage commence vraiment à partir de demain pour moi.

Blog vraiment trop long, désolé.

Bonne nuit.