29 sept 2019

Température à Barcelone : 23 degré ensoleillé avec quelques nuages.

Comme l'an passé, pas de cargo disponible pour les vélos. Nous devons donc transporter la totalité de nos effets en même temps (sac de cabine, valise de voyage et sac de vélo). Je sais maintenant que je ne dois pas mettre mon passeport dans ma valise en consigne mais je dois aussi penser à ne pas le mettre dans mon sac de vélo (vous me direz que c'est évident .... peut-être pour vous mais pas nécessairement pour moi. Je préfère ne pas prendre de chance et y penser bien comme il le faut pour ne pas revivre mon mois de février dernier). Alors j'ai réussi. Aucun problème de passeport. C'est déjà une petite victoire pour moi.


À la base, il fallait trouver un transport qui pouvait prendre 4 passagers, 4 valises et surtout 4 sacs de vélo. Je vous confirme que même pour 2 passagers, valises et sacs de vélo, ça ne rentre pas dans une Civic. À vrai dire, ça ne rentre même pas dans une Tiguan, une Santa Fée ou une Outlander. Une chance pour nous, Claude, lui, a une vrai voiture. Il peut transporter 4 valises, plus 4 sacs de vélo ... mais seulement 1 voyageur et un chauffeur (Merci Normand). Vous devinez donc que nous, les 3 autres "quelconque voyageurs" devions prendre le métro et l'"étobus" 737 pour se rendre à l'aéroport. Mais c'est pas fini pour la logistique, car vous vous doutez bien que Claude ne peut pas se promener dans l'aéroport seul avec 4 valises et 4 sacs de vélo (à moins de les attacher tous un derrière l'autre et de faire un train de marchandise). Il fallait donc être certain d'arriver avant lui au quai de départ question de lui donner un petit coup de main. Mais voila qu'Anne a bien voulu nous conduire à l'aéroport (Merci Anne). Nous sommes donc tous arrivés en même temps.


On a beau appeler ça l'aéroport INTERNATIONAL de Montréal-Trudeau, le passage aux bagages hors normes est toute une aventure. Pourquoi vous pensez .... Et bien, croyez le ou non, le scan pour les gros bagages n'est pas assez grand pour scanner les vélos. Il faut donc ouvrir chacun son sac de vélo, sortir chacun des objets pour les passer un par un dans le fameux scan trop petit. Donc souliers, casque, bouffe, outil, pneu, chambre à air, ..... mettez-en. Et par la suite, tout refixer avec des "tywrap". Ça fait vraiment "picpic" notre affaire. Une bonne nouvelle pour nous cette année ... pas d'attente. Nous n'avons jamais ce genre de problème en Europe et dans des aéroport beaucoup plus petit que Montréal. On poursuit avec un souper au salon VIP de Desjardins et c'est déjà l'heure de l'embarquement.


Un vol sans histoire jusqu'à Barcelone et un autre vol nous attend (bon c'est une façon de parler, je ne crois pas que si nous avions été en retard au premier vol, celui-ci nous aurait vraiment attendu) pour nous rendre à Palma de Mallorca. Mais entre les 2 vols, une attente de ... 7h. Que faire ? (Vous comprenez maintenant le long texte d'aujourd'hui). Premièrement nous devons changer de terminal, donc un trajet en autobus avec ... valise, vélo et sac de cabine. Je vous confirme que les Espagnols on la même maladie que les chinois. La maladie du "pousse et pousse encore pour embarquer". On arrive enfin au bon terminal. Ici c'est un vrai aéroport : l´enregistrement des bagages hors normes se fait sans problème (ben oui, le scan est assez grand). Bon, il reste encore 4h. Un déjeuner pour nous et diner pour eux au restaurant et la on se cherche des fauteuils confortables pour un petit roupillon. Ça n'existe pas ici des sièges confortables. Malgré tout, Michel réussit à nous ronfler ça parfaitement.


Un deuxième vol de 55 min (il me semble que ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti le confort douillet d'un lit). Et la, c'est ici que commence les problèmes de voyage. La valise en consigne de Michel n'arrive pas au carrousel. Stratégie oblige car si nous sortons de la zone sécurisé, pas possible de rebrousser chemin. On décide donc que je vais sortir avec toutes mes valises pour aviser le reste du groupe qui nous attend dehors. Michel par à la recherche du comptoir des objets perdus. S'il a des nouvelles fraîches (ex: la valise sera la dans 20 min) Raymond ou Claude sortira à son tour pour donner des nouvelles au groupe. Après environ 30 minutes, tout le monde se retrouve dehors car la valise arrivera probablement seulement demain. Michel voyage donc léger à partir de ce moment. On espère juste qu'elle sera retrouvée rapidement car pas de valise = pas de linge de ville et de vélo.

On poursuit la journée avec un transfert, en autobus, de l'aéroport vers l'hôtel (20 min) pour terminer l'épopée de cette journée. Un petit cocktail tous ensemble, un souper, monter nos vélos .... Il est alors 23h, nous n'avons pas beaucoup dormi dans l'avion la nuit passée alors je n'ai pas besoins de vous dire qu'on est tous brûlé ou plutôt calciné. Palma de Mallorca sera notre ville hôte pour les 2 prochains soirs.


Bon, c'est assez pour une première journée. Jeeeeee commenceeeeeee àààà avoirrrrrr lesssss yeuxxxx quiiiii fermenttttt touttttt seullllll.

Bonne nuit.