Température à Nice : 28 degré (34 avec humides) ensoleillé avec quelques nuages.

Ah les foutus aéroports. En plus, habituellement nos vélos sont au cargo 48 h avant le départ, ce qui nous libère pour LA journée du départ. Mais cette année, nous n'avions pas cette option. Nous devions donc transporter sac de cabine, valise de voyage et sac de vélo (j'avoue que j'aurais aimé avoir trois mains). Mais je me suis dit que ça ne peut pas être pire que l'an passé à notre voyage Toulouse-Nice. Si vous ne vous en souvenez pas, ça vaut la peine de retourner lire mon texte du 09 sept 2017. Pour ce faire, regarder en haut à gauche de votre écran et vous verrez d'écrit "Nice - Venise 2018". Cliquez sur la petite flèche à la droite de cette inscription, allez chercher "Toulouse-Nice 2017" et ouvrez le texte du 09 sept. Vous pourrez revenir ici par la suite, je vous attends ..... .... .... je vous avais dit que ça valait la peine. Et vous comprenez maintenant que ça ne pouvait pas être pire. Malgré que ..... n'ayant pas de cargo pour les vélos, ça partait difficilement.


À la base, il fallait trouver un transport qui pouvait prendre 2 passagers, 2 valises et surtout 2 sacs de vélo. Je vous confirme, ça ne rentre pas dans une Civic. À vrai dire, ça ne rentre même pas dans une Tiguan ou une Outlander. Une chance qu'on a de bons amis. Merci Claude de nous offrir ce service. Nous quittons donc Boucherville à 16h00 jeudi pour se rendre à l'aéroport. PET (non, ça ne pu pas, ça sent les vacances. Quelle bonne odeur).

Bon ça part mal en titi. Une heure pour se rendre à l'aéroport (mais on s'y attendait). On a beau appeler ça l'aéroport INTERNATIONAL de Montréal-Trudeau, le passage aux bagages hors normes est toute une aventure. Premièrement, 45 minutes d'attente. Pourquoi vous pensez .... Et oui, croyez le ou non, le scan pour les gros bagages n'est pas assez grand pour scanner les vélos. Il faut donc ouvrir chacun son sac de vélo, tout couper les "tiewrap" pour passer chacun des objets dans le fameux scan trop petit. Donc souliers, casque, bouffe, outil, pneu, chambre à air, ..... mettez-en. Laissez-moi vous dire que les objets n'étaient pas aussi bien fixés par la suite.


L'embarquement dans l'avion, ça devrait être simple il me semble. Et bien avec Michel, c'est pas aussi certain. Nous allons tous au toilette avant le départ et on se rejoint devant l'embarquement .... sauf Michel qui, ne nous voyant pas (il a du regarder les yeux fermés car à 5 personnes debout au milieu de la place, il me semble que ....) décide d'embarquer sans nous aviser. On le cherche, on le cherche, on décide de lui téléphoner... pas de réponse. Et bien oui, il était déjà bien caler dans son siège et les 5 autres étions presque les derniers à procéder à l'embarquement puisqu'on le cherchait. Étant donné que ça fait déjà 4 fois que je téléphone à Michel et qu'il ne répond pas, Raymond lui demande s'il a pris le forfait cellulaire sans sonnerie ??? Il n'a pas répondu.


Arrivé à Nice, un autre 35 minutes pour attendre les bagages hors normes qui sont, laisser moi vous le dire, très peu "chouchoutés" (je dirait même qu'ils sont très "bardassés"). On poursuit la journée avec 1h30 d'autobus pour se rendre à Diano Marina, notre ville hôte pour les 2 prochains soirs. On trouve une jolie petite terrasse sur une rue piétonnière pour le diner et up c'est l'heure de monter les vélos pour qu'il soient prêt pour demain.


Des 6 voyageurs que nous sommes, il y a 5 supers sacs de vélo et .... encore cette année, Raymond avec son quelconque sac (le même que l'an passé). 5 vélos qui se monte en 15 à 20 minutes et le dernier en ... ... ... je ne sais plus, c'est trop long à compter. Et la, le drame se pointe à l'horizon. En ouvrant son sac, Linda voit la fourche arrière en carbone de son vélo carrément cassé. Probablement une conséquence du "bardassage" qu'on a vu à l'aéroport.Il faut donc soit acheter un nouveau cadre et tout faire remonter les pièces du vélo pour demain matin ou louer un vélo pour toute la durée du voyage. Michel et Linda trouvent une super boutique, dans cette petite ville de 6 200 habitants, qui lui vendent un cadre Giant et accepte de remonter le vélo au complet immédiatement. Selon Michel des gars très compétents. Résultat : à 18h Linda a un tout nouveau vélo et est prête à rouler demain. Une chance, ça se termine bien.


Alors moi qui croyais que ça ne pouvait pas être pire que l'an passé, je me suis mise un doigt dans l'œil pas a peu près, car se retrouver à l'étranger sans vélo alors que tu es inscrit dans un voyage de vélo, et ce, la première journée du voyage, tu es vraiment dans la merde 💩 et c'est vraiment stressant.


Pour finir la journée sur le bon pied, devinez qui est dans notre groupe pour ce voyage ??? Vous ne trouverez jamais. Le neveu et la nièce de Clément. Oui, oui, notre Clément. On va essayer d'en apprendre des bonnes à son sujet .... commences-tu à être stressé mon Clément.


Ok je crois que c'est assez pour une première journée. On est tous épuisé de ne pas avoir trop dormi dans l'avion donc ... bonne nuit. J'en peux plus. Mes yeux ne veulent plus rester ouvert.