Jour 3 : 16/09/2022

Température à Lisbonne : 26 degrés ensoleillé avec quelques nuages.

Première vrai journée à Lisbonne. C'est la plus grande ville et la capitale du Portugal. Ses habitants sont des lisboètes (on dirait de petit poètes plate (plate comme lisse). Lisbonne a été en grande partie détruite par un tremblement de terre en 1755. On estime qu’entre 30 000 et 40 000 personnes ont péri. Seul le quartier de Belém a été épargné.


Notre hôtel est super bien : grande chambre, lit confortable, air climatisė, … Mais hier, nous trouvions que ça sentait le parfum très fort dans le hall d’entrée. Ce matin même chose dans l’ascenseur. Alain trouve que la dame se promène pas mal dans l’hôtel. On se rend compte plus tard que c’est leurs produits nettoyant qui a cette odeur.


Nous débutons notre visite de la ville (je dis débuté car nous sommes ici pour les 3 prochains jours). Visite du monastère de St-Jérôme (je ne savais pas que j’avais mis au monde un Saint (mon fils s’appelle Jérôme)). De style manuélin (terme adopté au XIX siècle afin de désigner l'esprit créatif portugais qui s'est développé sous le règne du roi Manuel 1er au XV siècle (manuélin, Manuel, vous faites le lien)), il témoigne de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. Je vous confirme ça vaut vraiment la peine de visiter, c’est tout simplement superbe.


Poursuite de notre visite avec la tour de Belém (patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1983) (bon pour Suzanne c’est la tour de Bethléem). Elle fut construite sur les bords du Tage entre 1514 et 1519 par … deviné … le roi Manuel 1er (vous devinez donc son style) pour garder l'entrée du port de Lisbonne.  À cette époque, le port servait à la fois de forteresse et pour établir ce qui serait le premier commerce européen avec la Chine et l'Inde. En 1580, quand Lisbonne a été envahie par les Espagnols, elle est devenue une prison. On raconte que les cellules souterraines étaient régulièrement inondées… car ici la marée monte de 12 pieds.


Next visite : le Monument aux Découvertes (ils ont découvert quoi au juste ?). Nous en profitons pour déguster notre première bouffe locale, une patisserie du nom de "pastéis de Belém" (je vous laisse traduire). Les fameuses tartelettes portugaises tant vantées par le Dr Arruda au début de la pandémie ravissent les papilles des Lisboètes depuis 1837. Le petit flan à pâte feuilletée aurait été créé par des moines de Belém au 18e siècle. «À l’époque, les moines gardent pour eux la recette. Mais en 1820, la Révolution libérale entraîne la fermeture de nombreux monastères portugais, dont celui de Belém. Certains moines désœuvrés décident alors de vendre leur précieux dessert. Quelques années plus tard, ils transmettent leur recette à celui qui a ouvert la pastelaria de Belém en 1837.» 


En après-midi on décide de prendre un tour de bateau pour voir la ville d’un autre angle. On s’installe en haut sur le pont, au soleil. Il fait très chaud, Jocelyn a oublié sa casquette a l’hôtel et il a le front et le crâne rouge écarlate. Il a trouvé une solution : prendre une manche de son manteau (donc les manches de détachent) et se la mettre sur la tête. Par respect pour lui, je vous épargne la photo. Et Diane de dire à Louise: tu as un coup de soleil dans la craque ? Bien sûr elle parlait de la séparation de ses cheveux. 


Il est presque 18h et nous sommes encore très loin de l’hôtel. On décide donc de prendre un taxi. Il y en a justement 4 qui attendent. Go. Mais ils nous expliquent que nous devons aller attendre au coin de la rue à 100 mètres plus loin. Ok. On se rend sur le coin mais les taxis qui attendent et qui sont vides ne viennent pas et pourtant, ils nous voient très bien. On a jamais compris pourquoi mais on a attendu 5 minutes et c’est un taxi qui venait juste d’arriver qui est venu nous cueillir sur le coin ? Aller comprendre quelque chose ?


Un excellent souper de saumon et de bon vin et au lit.


Bonne nuit