Date : 8 avril 2024

Température à Pensacola : 20 degrés soleil et nuage (25 en PM)


Je cris : C’est la journée du chèque. Vous vous souvenez de cette chanson de Plume Latraverse. Et bien aujourd’hui on peut crier « c’est la journée de l’éclipse ».


Nous partons donc en vélo avec nos lunettes d’éclipse. On verra bien ce qu’on pourra voir (hein ?).


Ah oui, hier quand nous sommes partis, mon GPS ne me donnait pas du tout le même trajet que Linda. Rue après rue, elle ne suivait pas du tout le même chemin … jusqu’à ce que je me rende compte que mon GPS était sur « en vélo » au lieu de « en auto », donc pas d’autoroute. J’ai rectifié le tout et on est rentré dans la moule (ou plutôt sur l’autoroute) avec l’autre VR.


Ce matin, nous avions un problème à régler avant toutes choses. Vous vous souvenez de nos « hauts placés » qui ont pris le camping de luxe sans le demander. Alors Michel se rend à la « registration » pour trouver une solution. En fin de compte, il négocie la première nuit au tarif de la classe moyenne et un rabais Koa pour la 2e nuit. Il aura donc seulement 2 nuits à payer l’excédent pour son « standing » de « peuple de haut rang ».


Nous partons à 10h (bon, on est en retard sur notre PAS d’horaire de 9h40 des derniers jours). Une première visite du parc Tarkiln Bayou. En arrivant à l’entrée, Nancie nous fait une de ces Splits … une vrai gymnaste. Sans blague, son vélo est parti de côté et étant très pesant, surtout avec Charlot, elle essayait de le retenir pour ne pas tomber. J’ai essayé de prendre une photo mais elle ne voulait pas patienter. Alors j’ai pris son vélo et l’ai redressé.

C’est 2$/personne pour entrer dans le parc. Il y a plein d’oiseau à voir. Mais Charlot n’étant pas en avant se plaint comme pas un. Michel de dire , on va envoyer Nancie en avant si non on verra aucun oiseau avec ces hurlements. Après 1/2 mille, cul de sac, et on a rien vu. Et pourtant, Charlot était muet depuis un certain temps. Que voulez-vous, c’est ça les vacances. Des fois, on voit rien 🤪. Dans le parc, il y avait tout de même des plantes carnivores. On a surveillé Charlot pour ne pas qu’il revienne au Québec juste avec 3 pattes.


Nous poursuivons notre parcours en direction de la plage Johnson. Une plage de sable de farine à perte de vue. C’est une plage sauvage. Aucun hôtel autour, pas de ville et de maison à proximité. Donc pas une plage bondée de monde mais quelques personnes de temps et temps. C’est de cette plage que nous regardons l’éclipse avec nos supers lunettes que Nancie a bien voulu nous procurer (merci Nancie). Ici l’éclipse n’était qu’à 80%. La température a chuté rapidement durant notre dîner. Grâce à elle, nous ne serons pas aveugle demain. C’est vrai qu’elle aurait trouvé difficile de s’occuper de 3 aveugles pour le reste du voyage. Dans les années 60, cette plage était la seule accessible pour les noirs.


Un dîner au resto car on ne trouve pas d’épicerie. Sur la route du retour, Linda ne veut pas prendre une route assez passante, sans accotement sur 10 km environ. Elle préfère prendre un petit chemin qui fera que nous n’aurons que 6 km à faire sur cette route passante. Nous faisons donc demi-tour pour reprendre la petite route. Et bien au retour sur la route passante, nous ne sommes qu’à environ 1/2 km de notre départ (c’est ce qu’on appelle des économies de bout de chandelle). Un retour au camping vers 15h30. Douche, lavage, apéro, souper et dodo (yes).


Aujourd’hui je vous envoie une photo de Frida. Étant trop « volumineuse » pour nous suivre en vélo, vous ne la voyez pas souvent sur les photos. Alors la voilà.


Ah oui, en passant, pour ceux qui sont au courant, j’ai ma date pour mon opération au coude … le 9 mai.


Bonne nuit